Moi
Mère / Conseillère pédagogique / Enseignante / Écrivaine pourrait bien résumer ma vie aujourd’hui.
Dès mon école secondaire, j’ai su que l’écriture et l’enseignement me passionnaient. Après avoir été découragée par une conseillère en orientation de poursuivre mes études en littérature (semble-t-il qu’il n’y a pas d’avenir dans ce domaine!), j’ai alors opté pour l’enseignement au préscolaire et au primaire. J’ai fait mon baccalauréat à l’université Laval de Sainte-Foy, dans la province de Québec, ma chère province natale. Dès ma sortie des études, j’ai été engagée par une commission scolaire pour laquelle j’ai travaillé comme enseignante au primaire pendant neuf années.
Au début de ma neuvième année d’enseignement, j’ai rencontré Gerhard que j’ai épousé une année plus tard. Et avec ce mariage, s’ensuivit mon départ de Québec pour suivre mon mari en Ontario. Ce fut une grande décision, mais je ne l’ai pas regrettée. Quelques mois après mon arrivée, j’ai été engagée par un conseil scolaire. Après avoir fait un contrat d’un an, j’ai obtenu un poste à temps plein en tant que conseillère pédagogique, lequel j’occupe encore à ce jour.
Elliot, mon fils, a vu le jour l’été suivant mon contrat. La grossesse n’a pas été très facile et l’accouchement fut pénible. Mais quelle joie d’avoir un enfant ! Et commença alors une période d’extrême bonheur suivie quelques semaines plus tard par une descente aux enfers. Un mois après mon accouchement, au début du mois d’octobre 2009, j’étais admise à l’hôpital où on me posa le diagnostic suivant : bipolar disorder of postpartum onset with psychotic features (trouble bipolaire avec début lors du post-partum et traits de psychose). N’ayant aucun antécédant familial de cette maladie mentale, ce fut toute qu’une pillule à avaler!
Bien que mon trouble bipolaire soit relié à la période du post-partum, mon psychiatre ne peut pas me dire pour combien de temps j’en serai affectée. Deux ans après mon premier épisode maniaque qui fut suivi d’un début de dépression, je suis toujours médicamentée pour prévenir une rechute. Il se peut que ce soit pour la vie, seul le temps nous le dira. Je prends donc un jour à la fois. Mais le beau côté de l’histoire, c’est que je vais beaucoup mieux et que je mène maintenant une vie normale. Je suis une fière survivante du trouble bipolaire du post-partum ! Et je suis une femme et une mère comblée !
Enfin, pour ce qui est de ma passion de l’écriture, je me suis dit qu’il y a sûrement de l’avenir là-dedans. Pourquoi ne pas commencer avec un livre et un blog ?!
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