C’est le temps des Fêtes. Toute ma famille est réunie chez nous pour célébrer Noël et le jour de l’An. De mémorables moments passés avec mon mari, mon fils, mes parents, mon frère, ma sœur et leurs enfants. J’attends toujours cette réunion familiale avec grande hâte et j’y prends toujours un réel plaisir.
Hier soir, assise devant un bon feu, au milieu de ces gens que j’aime tant, mes souvenirs me ramenèrent au Noël d’il y a trois ans. La joie n’était pas au rendez-vous pour moi. Prendre soin de mon bébé de trois mois était un fardeau. J’étais très fatiguée, peu motivée et je ne prenais pas du tout plaisir aux festivités que j’avais pourtant toujours appréciées. Trois mois après mon initiation à un épisode maniaque du trouble bipolaire du post-partum, un épisode dépressif faisait son apparition à mon insu. Je ne réalisais pas ce qui m’arrivait et ce n’est que quelques semaines plus tard, en larmes dans le bureau de mon psychiatre, que ce dernier diagnostiquait mon état dépressif. Puisque je fus diagnostiquée à temps, je m’en remis rapidement grâce à un antidépresseur efficace, de l’exercice régulier et le support attentionné de mon mari et de ma famille.
Je ne suis pas retombée dans la dépression depuis mais je sais que je ne suis pas immunisée contre l’apparition d’un autre épisode. C’est pourquoi j’apprécie tant chaque simple moment de bonheur que la vie m’apporte. Et plus particulièrement, ces jours-ci de festivités : le plaisir d’offrir des cadeaux, l’excitation de mon fils en déballant ses cadeaux, la bonne bouffe dégustée en famille, les cousins et cousines s’amusant ensemble, les conversations de fin de soirée, les déjeuners enjoués, etc.
Life is good!
“In our moments of most intense joy, we realize how vulnerable we are”. Brené Brown
“If we don’t allow ourselves to experience joy and love, we will definitely miss out on filling our reservoir with what we need when. . . . hard things happen.”
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